Le cancer du col utérin est responsable de 3 000 nouveaux cas et de 1 000 décès par an.
Le dépistage du cancer du col de l’utérus concerne les femmes âgées de 25 à 65 ans.
En collaboration avec Gérard Orth de L’institut Pasteur (Paris), Christine Bergeron, Présidente de Cerba Path, discute dans cette revue, parue le 23 mai 2023 dans médecine/sciences, de l’importance de la détection des lésions du col utérin et le rôle des HPV.
Le dépistage du cancer du col de l’utérus consiste à recueillir des cellules en frottant le col utérin avec une spatule.
Le matériel biologique prélevé est ensuite déposé directement sur lame ou après l’avoir dilué dans un conservateur et cytocentrifugé (cytologie en milieu liquide). Il est ensuite analysé au microscope.
En juillet 2019, la Haute autorité de santé a recommandé de rechercher l’ADN des types de papillomavirus humains (human papillomavirus, HPV) à haut risque ou potentiellement oncogènes, par PCR (test HPV HR), comme première étape du dépistage après l’âge de 30 ans.
Ce test est plus sensible que la cytologie pour diagnostiquer une lésion histologique malpighienne intraépithéliale de haut grade, et plus efficace pour prévenir les cancers invasifs. Lorsque ce test est positif, une analyse cytologique sur le même prélèvement est réalisée afin de sélectionner les patientes nécessitant une colposcopie.
Le deuxième volet de la prévention du cancer du col utérin repose sur la vaccination.
Nous discutons, dans cette revue, l’importance de la détection des lésions du col utérin et le rôle des HPV.